Parlons de cette notion très importante, courante et souvent honteuse qu’est la peur de l’engagement. Cette peur est parfois perçue comme un trait négatif de personnalité, ou même une maladie mentale (être phobique de l’engagement). Alors qu’au final, on a tous la peur de s’engager. Parfois, c’est dans notre couple, mais certains ne s’engagent pas dans leur carrière, auprès de notre famille ou encore pour reprendre en main notre bien-être.
Dans cet article, on va se concentrer sur le couple, mais prendre un peu de recul, et voir que nous aussi, on a parfois peur de nous engager, nous aidera à avoir de la compassion pour notre partenaire quand il ou elle aura du mal à aller plus loin dans la relation.
Cet article s’adresse à tout le monde, que vous avez peur de vous engager, où que ce soit votre partenaire qui a peur de l’engagement.
Qu’est-ce que la peur de l’engagement?
En regardant la définition de la peur de l’engagement, vous trouverez qu’elle est synonyme à: être en panique, ou avoir des frayeurs. Vous trouverez aussi cette notion d’affolement, en d’autres mots, ce besoin urgent d’éviter l’autre, et même parfois, de partir loin de l’autre.
Cette peur est souvent liée à la question de la perte de liberté. Ce n’est pas pour rien qu’en France, se marier est synonyme de “se mettre la corde au cou”.
Cette notion de corde au cou est étrange, bien que je la comprenne. Sur le blog Graine de Coeur, on voit les choses autrement quand on parle de couple, ou d’engagement! On aime parler de relations durables et conscientes. On explore et apprend à créer des relations solides, qui reposent sur les fondations de l’engagement et de la confiance. On cherche à apprécier et à trouver le bonheur dans des relations qui grandissent, évoluent et fleurissent au fil du temps, et cela, à tous les niveaux.
On cherche donc à créer des relations différentes, pour des résultats eux aussi différents!
Pour revenir à notre définition de la peur de l’engagement et avant de passer à la suite, elle se traduit pour certains, par la simple peur d’être en couple. Pour d’autres, ce sera de vivre ensemble, d’avoir un enfant ou de se marier.
C’est donc une résistance à la prochaine étape d’un couple (ou à sa création). L’étape en question varie selon les individus, leur passé, et la vision de l’avenir.
Les signes
Lorsque vous avez peur de vous engager, ou lorsque votre partenaire a peur de s’engager, ça laisse des traces… Voyons un peu à quoi ça peut ressembler:
- Il ou elle n’aura pas ou peu de temps à vous accorder (des excuses pour ne pas se voir, sera toujours occupé(e) avec autre chose, etc.)
- D’une manière générale, pas ou peu de place pour développer une vie sentimentale
- Il ou elle ne vous donnera que peu de nouvelles
- Si vous êtes dans une relation “de longue date”, ce sera peut-être plus de sorties avec les ami(e)s, des vacances prolongées sans l’autre, ou tout autre type d’évènements pour éviter l’autre partenaire
Ayant établi les signes les plus communs, il faut aussi comprendre que lorsqu’on a peur de s’engager, on a des sentiments envers la personne avec qui l’on a peur de s’engager. C’est bien là qu’est le problème!
On aime, mais on a eu de mauvaises expériences passées… Alors on résiste ou l’on s’enfuit !
S’engager: une peur d’homme ou de femme?
Pendant très longtemps, on entendait dire que les hommes ont peur de s’engager. Vous avez probablement grandi en entendant que:
- Les hommes résistent la vie à deux (il faut leur mettre la corde autour du cou!)
- Ils ne veulent pas d’enfants, et Madame va devoir les convaincre!
- Les hommes ne veulent pas se marier
Bien que tout cela puisse être vrai chez certains hommes, notre société à bien évoluée. De nos jours, il est aussi courant de voir des femmes qui ont peur de s’engager.
Les femmes, comme les hommes, ont peur de l’étape suivante. Elles ont peur de la même perte de liberté.
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Avoir des enfants est une étape particulière pour vous, mesdames. Malgré les changements dans notre société, la mère s’occupe encore très souvent de l’enfant en bas âge, ou lors d’une séparation, vous aurez la garde dans la majorité des cas. Il y a donc une pression supplémentaire pour vous à gérer, et cette étape cause parfois une grande peur de l’engagement. Surtout si votre homme ne vous semble pas assez mature!
Au-delà de la peur, on parle aussi parfois de phobie de l’engagement, voyons ensemble la différence.
La phobie de l’engagement
Le terme phobie est synonyme de peur irrationnelle, ce qui est donc plus impactant qu’une simple peur de l’engagement. Il est en général recommandé de traiter les phobies avec l’aide d’un professionnel.
La personne atteinte de phobie de l’engagement aura du mal à contrôler ses peurs autour de l’engagement en couple.
Ce manque de rationalité aura souvent des conséquences notables, voir importantes sur la relation. Que ce soit sur sa qualité, et sa profondeur.
Si vous avez un doute, et que vous vous demandez si vous ou votre partenaire êtes phobiques de l’engagement, je vous recommande d’en parler à un professionnel, car même une forte peur de l’engagement pourrait bénéficier de cette aide!
Voyons ensemble pourquoi l’on développe ces peurs de l’engagement.
Pourquoi a-t-on peur de l’engagement?
Il y a des tonnes de raisons à cette peur, et je vais explorer avec vous celles qui me semblent les plus pertinentes. Cependant, j’aimerais apporter une touche personnelle et partager ma vision des choses.
Commençons par quelque chose de différent sur le sujet de la peur de l’engagement.
Ne pas voir tout noir… Ou tout blanc!
La peur de l’engagement n’est ni noir ni blanc, c’est souvent du gris!
Une bonne représentation visuelle est d’imaginer un axe ou une échelle allant de 0 à 100. À chaque nouvelle étape d’une relation amoureuse, vous êtes quelque part sur cet axe de la peur de s’engager.
Appelons ça l’axe ou l’échelle de l’engagement.
- Vivre ensemble? Admettons que c’est un 10 sur 100 pour vous. C’est donc une décision facile pour vous…
- Faire en enfant? Vous vous dites que votre mec est plutôt immature… C’est un 60 sur 100 pour vous. Certain jour, vous voulez un enfant avec lui, certains jours, c’est hors de question, il faut qu’il grandisse!
- Se marier? C’est la femme de votre vie! Vous n’avez jamais rencontré quelqu’un qui vous correspond aussi bien! Cependant, la belle famille ne vous aime pas du tout… C’est un 35 sur 100 pour vous. Vous décidez donc de la demander en mariage, mais vous avez déjà peur de la cérémonie et de ce que va dire sa famille… Cette peur risque de revenir à chaque nouvelle étate du couple qui va engage davantage…
Dans la vie et dans le couple, sortir de cette notion où l’on voit les choses en noir ou blanc sera très utile. Que ce soit l’engagement, la confiance, l’amour, l’attraction sexuelle ou ce que vous voulez! Mettre ça sur une échelle de 0 à 100, vous permettra de créer de la place pour les nuances.
Un nouveau niveau d’engagement
Comme je l’ai déjà démontré plusieurs fois dans cet article, il y a plusieurs niveaux d’engagement dans le couple. Et selon la capacité et l’expérience de votre couple, ça peut être de petites choses aussi!
Rappelez-vous votre premier partenaire… Se tenir la main en public était un engagement qui faisait peur… Puis dire “Je t’aime” ou faire l’amour pour la première fois.
À chaque niveau supérieur de l’avancée de notre couple: notre capacité à nous engager, à croire en la relation, à croire en l’autre est testée. Et si c’est au-delà de notre zone de confort, on commence à douter et à résister. Même un 30 sur 100 causera des forts doutes pour beaucoup d’entres-nous!
Faisons un exercice ensemble, ce sera rapide! Vous pouvez prendre une feuille et un stylo pour faire ça sérieusement, et mettre votre note de 0 à 100 sur notre fameux: axe de l’engagement.
Prenez votre relation amoureuse (ou la dernière si vous êtes célibataire), et demandez-vous si vous seriez prêt à (de 0 à 100 donc):
- Vivre ensemble, et partager un appartement ou une maison
- Ouvrir un compte commun, et partager l’argent total gagné en deux
- Vous mariez
- Avoir un enfant
- Faire un emprunt pour une maison (sur 30 ans)
- Quitter vos emplois, et créer l’entreprise de vos rêves ensemble
- Rester dans la relation en cas de maladie grave (cancer, sclérose en plaques, etc.)
- Apporter votre support émotionnel et financier en cas d’accident grave et de handicape important de votre partenaire
- Pardonner et donner une seconde chance s’il ou si elle vous trompe
- Tout plaquer, et aller faire le tour du monde en 5 ans et dépenser toutes vos économies pour ça
J’espère ne pas trop vous avoir refroidi avec ses questions, mais c’est la vie comme on dit.
Si vous décidez d’être en couple, un jour ou l’autre, ces questions viendront frapper à votre porte. Les considérer avant que cela n’arrive pourrait être une manière sage de vivre une vie et une relation plus consciente et plus connecter à la grandeur que peut-être votre couple.
Personnellement, je suis en paix avec la majorité de ces questions. C’est-à-dire que j’ai pris le temps de réfléchir à ce type d’évènements de la vie, et j’ai pris la décision de rester en couple, de suivre ma femme, de l’aimer inconditionnellement tout du long, et de vivre ma vie avec elle.
Si la vie décide de me tester demain, j’aurai le choix de refaire cette décision. Mais l’ayant déjà faite à tête reposée, et en tenant compte de mes valeurs et de mes objectifs, cette décision sera plus facile à refaire.
Après avoir commencé sur les chapeaux de roues, nous avons encore plusieurs sources de la peur de l’engagement à explorer, passons à la suivante.
Les douleurs passées
Nous avons tous des blessures, et des douleurs que nous n’avons pas encore soignées. Ces évènements de notre passé sont présents dans notre vie, et les impactent nos décisions, nos choix et parfois, ils contrôlent même notre vie!
Dans le passé, j’ai été la personne qui se fait larguer. J’étais trop gentil, un peu ennuyeux (« trop sérieux ») et amoureux trop vite. Alors mes copines de l’époque préféraient passer à autre chose.
Ces traits, étaient pointés comme des défauts, alors qu’avec ma femme, ils sont majoritairement des qualités. J’ai personnellement décidé que ma personnalité est composée de qualités, et non de défauts. Même si mes qualités (et mes défauts) ont leurs propres limites.
Lorsque j’ai rencontré ma femme, j’avais cette peur qu’elle se lasse, qu’elle trouve quelqu’un d’autre de mieux, car c’était des expériences passées.
Cependant et heureusement, pour elle, je suis la personne qu’elle cherchait en quittant ses ex. Il cherchait quelqu’un comme moi. Et donc ma peur se met en travers de notre futur, car bien que j’aie une femme heureuse avec son mari, son mari a peur de ne pas être à la hauteur, à cause de son passé.
Bien que les lignes précédentes soient au présent, ce n’est plus vraiment d’actualité, car mon amour-propre a fleuri ses dernières années, ma confiance aussi, et également, la confiance dans notre couple . Cependant, si je ne continue pas de soigner ces blessures, alors je peux vivre avec cette peur jusqu’à la fin de ma vie. Avec elle ou une autre, peu importe, vu que c’est en moi, et ce n’est pas lié à ma relation actuelle.
Les croyances limitantes
Les croyances limitantes sont à la fois nos expériences passées qui tournent en croyance, car elles ont été renforcées à maintes reprises.
En repartant de l’exemple que je viens de donner, j’aurais pu développer la croyance que les relations ne sont pas faites pour réussir. Avant de rencontrer ma femme, j’étais célibataire et donc 100% de mes relations précédentes peuvent être vues comme des « échecs » (chose que je ne recommande pas, voyons les plutôt comme des leçons ou des expériences pour nous faire grandir!).
Les croyances limitantes s’apprennent aussi des autres, et dans notre société, il y en a des tonnes sur le couple!
J’ai d’ailleurs un article complet et un podcast complet qui parlent de ce sujet.
Voici quelques croyances que vous avez peut-être développées, et qui vont augmenter votre résistance sur l’échelle de l’engagement:
- Toutes les histoires d’amour finissent mal
- Les hommes (ou les femmes) sont des salop(e)s
- Le mariage, ça se termine toujours en divorce
- Avoir des enfants, c’est ne plus avoir de vie privée et d’intimité
- Le sexe, au fil du temps, réduit en intensité et en qualité
- Le mariage, c’est se passer la corde au cou
- L’amour ne durera pas, ce n’est que pour le début de la relation!
- Je ne prends que peut de plaisir durant le sexe, je suis fait(e) comme ça
Imaginez la qualité de couple que vous créez quand vous êtes rempli de croyances limitantes, et d’expériences passées douloureuses? Et cumulez ça sur 1, 5 ou 25 ans de vie commune…
Et après on se demande pourquoi la majorité des couples finissent divorcés ou ne sont pas heureux… 🙂
À la place, imaginez si vous aviez vous et votre partenaire des croyances qui supportent votre couple, et sa croissance. Des croyances qui disent que: « oui, l’amour, la douceur et l’appréciation resteront et dureront », ou encore que « oui, le sexe peut être apprécié et épanouissant, quelle que soit la durée du couple ». Et cumulez ça… Sur, 1, 5 ou 25 ans… 🙂
Pensez-vous que ça ferait une différence énorme? La réponse est BIEN SÛRE que oui!
Soyons honnêtes… Une relation comme ça, est-ce facile à avoir et à créer? Non!
Mais ça en vaut la peine… Car, quelle est l’autre alternative? Le divorce ou la relation platonique, voire toxique…
À vous de choisir! Sur Graine de Coeur et dans mon couple, le choix est vite fait, on prend l’option pour les croyances utiles et qui supporte le couple.
Le temps… N’est pas à l’engagement…
Au-delà des croyances limitantes, des expériences passées, et des différents niveaux de profondeurs d’engagement, il se peut aussi que ce ne soit pas le bon moment.
- Vous ne voulez sûrement pas d’enfants quand vos revenus ne sont pas stables, et que la mère n’a pas de travail (et donc pas de congé parental, moins d’apport financier, etc.)
- Très probablement, vous n’avez pas envie de vous afficher sur Facebook ou Instagram si vous n’êtes pas sûr que la relation va durée ou être un minimum sérieuse
- Vous ne voulez sûrement pas vous marier après avoir été trompé. Il faudra du temps pour recréer le couple, s’il n’est pas déjà brisé
- Beaucoup d’entrepreneurs ne veulent pas de relation sérieuse quand ils construisent leur entreprise, car ils ou elles veulent être disponibles à 100% pour le business
Ces décisions-là seront différentes plus tard dans la vie du couple, ou des individus au sein du couple. Il faut laisser le temps au temps…
Il se peut aussi que le bon moment n’arrive jamais. C’est pour ça que la prochaine partie de cet article vous aidera à vaincre la peur de s’engager, mais aussi si besoin, d’aider votre partenaire à la vaincre.
Les solutions pour vaincre la peur de s’engager en amour
On va voir ensemble 4 étapes, ou outils qui vont vous aider pour recréer de l’engagement dans le couple, et créer un avenir sur mesure.
1. Comprendre ce qui bloque
Que ce soit vous ou votre partenaire qui avez peur de vous engager, comprendre le « pourquoi » sera déjà un bon début.
On vient de voir les raisons des blocages, ce sera donc votre première tâche. Parlez-en à deux, ou à un(e) ami(e) qui sera là pour écouter (et non donner des conseils!).
Vous pouvez aussi prendre une feuille de papier et écrire ce qui vous passe par là tête par rapport à votre situation et par rapport à votre couple. Cet exercice peut se faire à deux en même temps, mais chacun de votre côté.
Regardez vers votre passé ou le passé de votre partenaire, il se peut que s’il y a énormément de douleurs et blessures, alors cette peur est peut-être tout à fait normale.
Créer de la place pour la compassion et avoir de la compassion pour vous-mêmes ou l’autre sera aussi un bon début.
Si besoin, vous pouvez demander l’aide d’un psychologue ou d’un coach. Si le coaching vous intéresse, je peux vous accompagner et vous trouverez tous les détails ICI.
2. Se poser les bonnes questions
Au-delà de cette peur de s’engager, maîtriser l’art de se poser de bonnes questions est un outil qui changera votre trajectoire de vie et votre succès.
J’ai aussi un article et un podcast sur le sujet, et je vous invite à consulter l’un des deux. Je vais cependant faire une explication rapide ici pour bien que vous compreniez l’importance de ce point.
Mauvaises questions: Pourquoi ne veut-il pas s’engager? Qu’est-ce qui ne va pas chez moi?
Bonnes questions: Quelles expériences passées le retiennent pour avancer dans notre relation? Comment puis-je l’aider à soigner ses blessures?
Mauvaise question: Elle a peur d’avoir un enfant avec moi, pourquoi suis-je si immature?
Bonne question: Elle a peur d’avoir un enfant avec moi, comment travailler sur moi-même pour grandir, mûrir et devenir un homme plus confiant?
3. Les méthodes des petits pas
Maintenant que vous avez compris pourquoi, et que vous avez trouvé de bonnes pistes pour avancer en vous posant de bonnes questions, il est temps de passer à l’action!
Cependant, ce n’est pas un sprint! La meilleure manière que je connaisse de changer sur le long terme, est de commencer petit pour développer de bonnes habitudes, et au fil du temps, apprendre à faire mieux ou plus.
Si vous avez peur de vivre ensemble, commencez par un weekend prolongé. Puis faites une semaine. Puis 15 jours et si vous avez encore des doutes, essayez un mois ou deux.
Si vous avez peur d’avoir un enfant, essayez d’avoir des plantes, puis un chat ou un chien. Discutez aussi d’éducation, et de votre style en tant que parent. Lisez un livre sur un sujet important qui touche à l’éducation des enfants, et discutez-en ensuite pour voir vos points d’accord et de désaccord.
Mais aussi continuer d’en parler régulièrement. Voici quelques pistes de discussions: quelles sont vos valeurs (apprenez à les définir ici)? Que ce qui est important pour vous par rapport à votre enfant?
Quelle que soit la prochaine étape à franchir, c’est okay de prendre son temps!
Si c’est une étape importante, c’est normal que ça prenne des jours, des semaines voir des mois. Essayez simplement d’avancer un peu tous les jours, ou toutes les semaines.
Garder la communication ouverte (mon eBook gratuit vous aidera, il y a des formulaires pour le télécharger un peu partout sur le blog), et développer une croyance que vous allez trouver des solutions à ces soucis!
4. Créer une vision sur mesure et motivante
La dernière étape qui peut vous engager, engage votre partenaire et/ou votre couple, sera de créer une vision. Une vision qui sera sur mesure pour votre couple, vos inspirations et vos désirs.
Il n’y a pas besoin de vous conformer à ce que veulent vos parents, et la société. On peut apprendre à créer le couple qui nous va, et c’est personnel.
Je vous guide dans cet article pour créer une vision. Ça pourra vous aider si vous n’avez pas l’habitude de planifier l’avenir!
En résumé
Tout d’abord, bravo à vous! Cet article est chargé et long, car il y a beaucoup de choses à dire et à couvrir sur ce sujet. Je voulais que ce soit aussi l’article le plus complet possible, pour qu’il aide le plus de personnes. Si vous avez aimé l’article, merci de le partager à des proches qui en ont besoin.
Merci pour votre lecture, votre temps, et pour considérer le partage!
Dans l’article d’aujourd’hui, on a vu ensemble ce qu’était vraiment la peur de s’engager, et la version courte est qu’il s’agit soit d’une peur de perdre sa liberté, soit de blessures émotionnelles du passé non soignées.
J’espère que vous avez compris l’importance de voir les éléments de la vie comme des nuances, plutôt qu’en noir et blanc. Ce point-là s’étend bien au-delà de l’article!
On a pu ensuite comprendre les origines de cette peur de s’engager pour les hommes et les femmes: les différents niveaux d’engagement, les douleurs du passé, les croyances limitantes, et les priorités.
Enfin, on a vu comment sortir et vaincre la peur et la phobie de l’engagement:
- Prendre conscience et comprendre l’origine de la résistance à l’engagement
- Se poser les bonnes questions (et éviter les mauvaises)
- Trouver des solutions et appliquer l’astuce des petits pas
- Créer une vision pour notre couple et passer à l’action!
- Et pour rappel: si besoin, se faire aider d’un psychologue ou d’un coach
Et voilà, à vous de jouer maintenant!
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Image de Kaboompics, Angela_Yuriko_Smith, Pixel2013 et Bessi sur Pixabay.com
Quel programme ! Merci pour cet article et pour les solutions apportées… Des blessures et des peurs dont je dois prendre soin, bien sûr que je me reconnais dans tes mots. L’essentiel est surtout de toujours croire en l’amour, et tout le reste se travaille 😉✌️
Choisir l’amour est en effet une bonne solution!
Merci Claire!
Merci pour ton article! Pour ma part j’ai eu peur la veille de mon mariage. Sûrement peur de perdre ma liberté… J’en ai parlé à mon mari et je lui ai dit: « on se marie mais pas pour la vie ». Bientôt 17 ans de vie commune et 12 ans de mariage dans 16 jours. 😁
Bravo à vous! C’est 17 ensemble, tu as probablement quelque chose à m’apprendre sur le sujet de la vie à deux. 🙂
Merci pour ton commentaire!
Je te remercie pour ce bel article ! J’avoue que j’ai peur de l’engagement, car je ne veux pas qu’on me brise le cœur. Aussi, je n’aimerais pas blesser l’autre (c’est trop de responsabilités).
Tu as trouvé des réponses à ces questions/soucis dans l’article? Hésite pas à m’en poser ici!
Merci encore pour tes commentaires!
Bonjour,
J’ai du mal à comprendre comment l’amour inconditionnel en couple peut coller avec le besoin d’engagement. Est-ce un besoin normal ou une preuve d’amour conditionné ?
Je vous pose cette question parce qu’en traversant une période de crise dès le début de ma relation avec un homme qui maintenant vit à distance, je me reproche souvent de ne pas arriver à l’aimer « inconditionnellement » et culpabilise pour la stagnation de notre relation ? Je me dis que si j’avais accepté son manque d’implication physique, sa distanciation émotionnelle, et l’avais aimé malgré tout, j’aurais peut-être pu faire marcher cette relation, en ne pas exigeant d’être aimée, à défaut de ne pas l’être.
Je cherche des réponses dans des livres concernant cette relation entre amour inconditionnel et respect de soi et respect de l’autre dans le couple, mais il est difficile de trouver les bonnes références rapidement.
Je vous remercie par avance de votre aide
Carmina
Merci Carmina pour ton commentaire! Et c’est une question très intéressante qui plus est.
Ce qui me vient, c’est qu’aimer inconditionnellement ne veut pas dire se satisfaire de tout, d’accepter n’importe quoi ou n’importe qui. On peut aimer mais rejeter ce qui ne nous correspond pas. On peut aimer, et décider de rompre.
Il est important de savoir ce qui nous va à nous, ce qui nous correspond et ce que sont nos besoins. Mon expérience est que quand on trouve une personne qui nous correspond « bien », alors ces questions ne seront plus vraiment là, ou plus rarement. Un début de relation compliqué n’est en général pas un très bon signe, même si bien sûr, ça peut aussi faire de belles histoires. Tout dépend des deux individus et de leur volonté de faire le travail nécessaire pour devenir des meilleures versions d’eux-mêmes.
Si tu te trouves dans un schéma où c’est souvent le type d’homme qui t’attire, alors c’est aussi un mirroir et il faut essayer d’analyser pourquoi tu choisis des hommes indisponibles.
C’est important que tu penses à toi et que tu te respects toi en premier. Alors ensuite, tu auras une chance de respecter l’autre. Il faudrait regarder ce que respecter veut dire pour toi, mais je peux imaginer qu’il y a un mix de bienveillance, d’honnêteté, d’amour et cette capacité à accepter l’autre comme il est.
On dit souvent que pour aimer l’autre, il faut s’aimer soi-même et je trouve que le respect fonctionne aussi de la sorte.
L’amour inconditionel est souvent synonime de ne pas essayer de changer l’autre. Et à ce moment-là, plusieurs solutions s’offrent à nous: changer nous-mêmes, patienter et voir si l’autre évolue dans une direction qui nous correspond mieux (sans garantie que ce soit le cas, sans chercher à les changer etc.) ou décider de partir pour essayer de trouver une relation qui nous correspond mieux.
Dans tous les cas, il y a une expérience à avoir aujourd’hui, des sagesses à cueillir et des schémas à comprendre. C’est sûrement l’expérience dont tu as besoin, quelque soit la raison et cette expérience te pousse dans la direction où tu dois aller. Ce travail de compréhension, de lecture, d’apprentissage est peut-être l’une des étapes nécessaire pour toi!
Belle journée à toi et courage pour ce début de semaine!
Nicolas
Merci Nicolas pour cette réponse qui me va droit au cœur. Belle semaine à toi !